Un Sommet inclusif qui refl�te la diversit� de la soci�t� de l'information
Apr�s des mois d'un travail de pr�paration intensif, les derniers d�tails avaient �t� r�gl�s pour l'ouverture officielle de la phase de Gen�ve du Sommet mondial sur la soci�t� de l'information (SMSI), qui a eu lieu aujourd'hui.
Les visiteurs, les d�l�gations, tout le personnel concern� et les b�n�voles se sont donc rassembl�s pour un Sommet plac� sous le double signe d'une activit� intense et de la diversit�. En dehors des s�ances pl�ni�res et des tables rondes, les autres activit�s pr�vues - entretiens, d�bats, pr�sentations et activit�s organis�es en liaison avec le Sommet, sont au nombre de 288 au total, 89 �tant programm�es pour la seule premi�re journ�e. Comme l'a dit un commentateur, "le caract�re inclusif de ce Sommet est le reflet de la nature m�me de la soci�t� de l'information que nous nous effor�ons de b�tir". Toutes les informations utiles sur les activit�s sont regroup�es � l'adresse suivante: 1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/wsis/geneva/events/index-fr.html.
"Le calme apr�s la temp�te": Accord de derni�re minute sur les textes fondamentaux
L'�laboration des deux documents fondamentaux du SMSI, � savoir le projet de D�claration de principes et le projet de Plan d'action, qui doivent �tre soumis aux chefs d'Etat et de gouvernement cette semaine, a �t� un v�ritable marathon, mais les longues heures consacr�es � la r�daction des versions d�finitives et aux n�gociations se sont av�r�es payantes. Le Comit� de pr�paration (PrepCom) a finalement approuv� ces documents le mardi 9 d�cembre, � peine 24 heures avant l'ouverture officielle du Sommet. La troisi�me et derni�re session de la r�union PrepCom-3, qui avait �t� interrompue, s'est conclue sur des poign�es de main et des f�licitations g�n�rales, les derniers points d�licats ayant �t� r�solus.
Comme a pu le dire un d�l�gu� du PrepCom, "nous sommes tr�s fiers d'�tre en mesure de soumettre aux chefs d'Etats, aux Ministres et aux repr�sentants des gouvernements ces deux documents finalis�s, qui ne comportent plus de crochets".
Gouvernance de l'Internet et financement: le consensus, enfin
Le Comit� de pr�paration, premier m�canisme de n�gociation �labor� dans le cadre des Nations Unies o� la participation de la soci�t� civile et du secteur priv� a �t� particuli�rement active, a connu l'ann�e derni�re quelques p�riodes de n�gociation fort longues et bien charg�es. Mais ce travail s'est av�r� payant, puisque le Comit� est parvenu au consensus sur un grand nombre de points - gouvernance de l'Internet, droits de propri�t� intellectuelle, m�dias, s�curit�, savoirs traditionnels, normes du travail, questions de politique g�n�rale.
Pourtant, certains probl�mes sont demeur�s �pineux jusqu'� la fin. Il convient de noter, par exemple, que sur les deux questions controvers�es et fondamentales de la gouvernance de l'Internet et du financement, la version d�finitive du projet de Plan d'action pr�voit un compl�ment d'�tude et de n�gociation � l'occasion de la phase de Tunis. Dans le texte adopt�, il est demand� au Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies "de cr�er un Groupe de travail du SMSI sur la gouvernance Internet, dans le cadre d'un processus ouvert et inclusif faisant intervenir les organisations intergouvernementales et internationales ainsi que les forums concern�s, le secteur priv� et la soci�t� civile, pour, d'ici � 2005, �tudier la gouvernance de l'Internet et formuler des propositions concernant les mesures � prendre". Ce groupe �laborera un rapport qui sera soumis pour examen et suite � donner � la seconde phase du SMSI (Tunis, 2005).
Le projet de Plan d'action pr�voit par ailleurs un certain nombre de mesures concernant le financement, et l'on s'y engage notamment � proc�der, avant la fin d�cembre 2004, � un examen approfondi de tous les m�canismes financiers existants, afin de savoir s'ils sont ad�quats et permettront de faire face aux enjeux des TIC pour le d�veloppement d'ici � la fin d�cembre 2004. "Cet examen devrait �tre confi� � un Groupe d'action, sous l'�gide du Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies, et les r�sultats devraient en �tre port�s � l'attention des participants � la seconde phase du Sommet." Sur la base des conclusions de cet examen, des am�liorations et des innovations concernant les m�canismes de financement seront consid�r�es, notamment la possibilit� de cr�er un Fonds de solidarit� num�rique efficace, aliment� par des contributions volontaires, comme indiqu� dans la D�claration de principes. Les textes d�finitifs figurent sous: //1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/net/wsis/index-fr.html.
L'action vaut mieux que les mots
Les principaux engagements auxquels vont souscrire les chefs d'Etat couvrent dix objectifs devant �tre atteints au plus tard en 2015. Il s'agit de connecter tous les villages de la plan�te (pas moins de 1,5 million de villages ne sont toujours pas connect�s) et de donner des moyens TIC � tous les �tablissements scolaires, aux universit�s, aux h�pitaux, aux centres de recherche, etc.
Il faudra aussi doter toutes les administrations publiques d'un site web et d'une adresse e-mail.
Ces deux documents de travail de base r�v�lent que la premi�re phase du SMSI consiste avant tout � d�finir un programme, ou encore un cadre de travail commun pour les parties prenantes, non seulement pour les deux ann�es qui restent avant Tunis, mais encore pour toute la d�cennie qui suivra. Comme l'a relev� un commentateur, "Ce qui importe, ce n'est pas tant ce que les documents disent, mais plut�t les mesures que les diff�rentes parties prenantes ont r�solu de prendre".
Les chefs d'Etat s'expriment pendant la c�r�monie d'ouverture
Les d�bats �tant dirig�s par le Pr�sident de la Conf�d�ration suisse, M. Pascal Couchepin, la c�r�monie d'ouverture du Sommet a �t� l'occasion d'entendre successivement le Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies, M. Kofi Annan, le Secr�taire g�n�ral de l'UIT, M. Yoshio Utsumi, le Pr�sident de la R�publique de Tunisie, M. Zine El Abidine Ben Ali et le Pr�sident du Comit� de pr�paration du SMSI, M. Adama Samass�kou. Des remerciements tout particuliers ont �t� adress�s aux gouvernements des pays h�tes du Sommet, la Suisse et la Tunisie, ainsi qu'aux pays h�tes des r�unions tenues � l'�chelle r�gionale, pour leur pr�cieuse contribution au processus du SMSI.
Appelant l'attention des participants sur le caract�re unique du processus multipartite adopt� tout au long de la pr�paration du SMSI, Mme Kicki Nordstr�m, repr�sentant la soci�t� civile, et M. Mohammad Omran, repr�sentant le secteur priv�, ont �galement prononc� des allocutions d'ouverture. Mme Nordstr�m, qui est visuellement handicap�e et a lu son allocution sur la base d'un texte en braille, a expos� comment la soci�t� de l'information doit devenir plus inclusive si l'on veut que la technologie aide ceux qui ont souvent �t� laiss�s en marge de l'acc�s � l'information.
Pour un compl�ment d'information sur l'ouverture du Sommet, se reporter au communiqu� de presse � l'adresse suivante: 1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/wsis/geneva/newsroom/press_releases/wsisopen-fr.html
Citations du jour
Les lignes qui suivent reprennent certaines citations choisies parmi les d�clarations - plus de 50 - prononc�es en pl�ni�re:
"Les technologies de l'information et des communications ne sont pas une panac�e, ni une formule magique, mais elles peuvent contribuer � am�liorer la vie de tous les habitants de la plan�te. Cependant, alors que nous �voquons le pouvoir de ces technologies, il n'est pas inutile de rappeler que c'est l'homme qui en a la ma�trise. Si la technologie fa�onne l'avenir, ce sont des �tres humains qui cr�ent la technologie et d�cident de ses usages. Sachons donc tirer parti des nouvelles technologies, mais restons conscients des vrais enjeux". - Kofi Annan, Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies
"J'appelle les leaders politiques, dans le monde entier, � rechercher une "motivation commune" dans la r�alisation de l'acc�s universel. Si nous n'agissons pas maintenant, le foss� num�rique va de nouveau s'�largir". - Yoshio Utsumi, Secr�taire g�n�ral de l'UIT
"Ce Sommet offre au monde une occasion particuli�rement favorable d'acc�l�rer le d�veloppement de la soci�t� humaine. Dans ce processus, la priorit� la plus �lev�e est accord�e aux questions de langue, de culture, de religion, au dialogue entre les cultures et les civilisations". - M. Joaquim Alberto Chissano, Pr�sident du Mozambique
"Il ne s'agit plus de r�ver. Il s'agit de construire." - Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre de la R�publique fran�aise
"Aujourd'hui, les TIC sont manifestement indispensables, et ne rel�vent plus d'un choix. Les pays les moins avanc�s doivent br�ler les �tapes de la technologie. En donnant des moyens de connectivit� large bande aux �tablissements d'enseignement, on fera un pas dans la bonne direction. [...] Il conviendrait que les partenaires du d�veloppement unissent leurs efforts � ceux des nations d�savantag�es, afin que ces derni�res puissent plus facilement atteindre leurs objectifs." - Paul Kagame, Pr�sident du Rwanda
Le texte officiel des allocutions peut �tre consult� � l'adresse suivante: 1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/wsis/geneva/coverage/archive-fr-op|10.asp .
Temps forts
L'UIT signe de nouveaux accords de partenariat
Deux nouveaux accords de partenariat - sous forme de M�morandums d'accord - ont �t� sign�s aujourd'hui, le premier entre l'UIT et la Banque mondiale, le second entre l'UIT et Cisco. D'autres accords de partenariat �taient �galement pr�ts � �tre sign�s entre l'UIT et Inmarsat, le Cameroun, le Rwanda et la R�publique kirghise, IIMT Fribourg, Rascom, la Jama�que et l'Unesco, l'Institut national fran�ais des t�l�communications et le Minist�re fran�ais des affaires �trang�res, sans parler d'un projet concernant l'Inde et le Bhoutan, avec la collaboration d'Encore Software et de Worldspace.
Enfin, M. Hamadoun Tour�, Directeur du Bureau de d�veloppement des t�l�communications (BDT) de l'UIT a annonc� qu'un accord de partenariat avait �t� conclu avec l'Institut international des t�l�communications de Montr�al (Canada), avec l'appui du gouvernement canadien. Cet accord pr�voit, dans le cadre du projet "Tap on Telecom", la fourniture d'une assistance technique au r�seau de Centres d'excellence de l'UIT dans le monde, ainsi qu'une formation dans ce domaine. La premi�re phase devrait commencer d�but 2004 en Afrique.
Ces d�clarations jettent les bases d'une coop�ration accrue en vue de l'�dification d'une soci�t� de l'information v�ritablement inclusive, ce qui est le principal objectif du Sommet. Les partenariats que conclut l'UIT donnent l'exemple pour conclure des alliances d'un autre type qui sont n�cessaires pour mettre en oeuvre le Plan d'action du Sommet qui sera adopt� par les chefs d'Etat et de gouvernement, plus tard dans la semaine.
"Ces partenariats sont des pas importants, les premiers, vers la r�alisation des objectifs du Sommet, dont l'objectif est de faire en sorte que tous, et non pas quelques privil�gi�s seulement, puissent tirer parti des avantages qu'offrent les TIC", a d�clar� le Secr�taire g�n�ral, M. Yoshio Utsumi.
Les Etats Unis annoncent une contribution de 400 millions de dollars EU en faveur du d�veloppement des TIC
Les Etats Unis se sont engag�s � verser une contribution de 400 millions de dollars EU pour le d�veloppement des t�l�communications et des technologies de l'information dans les pays en d�veloppement. La "Overseas Private Investment Corporation" (OPIC), agence du Gouvernement f�d�ral des Etats-Unis, a mis en place un "m�canisme d'appui" pour encourager les Etats Unis � investir dans le secteur qui, de l'avis de Peter Watson, P.-D. G. de l'OPIC est un pilier de la "croissance �conomique". Cette contribution vient s'ajouter aux 5 milliards de dollars EU que l'OPIC a d�j� fourni depuis sa cr�ation en 1971 et qui ont �t� affect�s � 197 projets sur les TIC. Elle sera utilis�e pour financer des coentreprises entre le secteur public et le secteur priv� dans les 152 pays o� l'agence op�re, la priorit� �tant donn� aux projets pour lesquels il n'y a pas d'autres sources de financement. De telles mesures de financement d�montrent une volont� politique affirm�e d'atteindre plusieurs des objectifs que s'est fix�s le Sommet mondial sur la soci�t� de l'information.
De l'avis de l'ambassadeur des Etats Unis, M. David Gross, ce nouveau m�canisme constitue une aide importante pour promouvoir, entre autres principes d�mocratiques, les droits de l'homme, la libert� d'expression et la primaut� du droit. L'appui direct qu'apportera ce m�canisme est, de l'avis de son gouvernement, le "moyen le plus efficace" d'atteindre l'objectif d'un renforcement des capacit�s pour l'infrastructure des TIC ou le d�veloppement des ressources humaines.
Visions globales sur la soci�t� de l'information: les perspectives des jeunes sur les TIC
Rappel �clatant de l'incidence des TIC sur l'homme, les visiteurs � la Halle 2 de Palexpo sont accueillis par un ensemble color� de dessins o� les enfants des quatre coins du monde illustrent comment, selon eux, les TIC vont am�liorer leur qualit� de vie. Plus de 1 500 dessins d'enfants et de jeunes de 38 pays de par le monde ont �t� re�us pour le concours de posters du SMSI organis� par le Sommet mondial sur la soci�t� de l'information en collaboration avec le Cyberschoolbus des Nations Unies. De jeunes �l�ves d'�coles primaires, moyennes et secondaires, ont pris part au concours.
Trois vainqueurs - un par tranche d'�ge - ont �t� s�lectionn�s par un ensemble de juges. Par ailleurs, trois vainqueurs ont �t� s�lectionn�s dans chacune des cinq r�gions g�ographiques: Am�rique du Nord, Europe, Asie, Afrique et Am�rique latine. Les dessins gagnants peuvent �tre, par un coup de baguette magique, transform�s en cartes postales �lectroniques et envoy�s au destinataire de son choix par courrier �lectronique. Ils peuvent �tre consult�s sur le site web du SMSI � l'adresse: 1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/wsis/ecard/
Diversit� culturelle
Une manifestation en liaison avec le Sommet organis�e par l'UNESCO a donn� un aper�u d'un certain nombre d'initiatives importantes utilisant les TIC pour promouvoir la diversit� culturelle: appui fourni par les m�dias traditionnels, par exemple, � de petites et moyennes entreprises d'�dition en Am�rique centrale, dans le cadre d'ateliers en ligne ou d'une cyberformation, ou bien de nouveaux m�dias, par exemple le portail sur les arts num�riques (www.portal.unesco.org/digiarts) mis au point par l'UNESCO et visant � diffuser des informations sur les outils num�riques utilis�s dans les arts. Ce portail encourage la cr�ativit� dans des domaines comme la r�alit� virtuelle ou la musique �lectronique.
Un programme pour le monde
Au World Electronic Media Forum (WEMF), ouvert hier par le Secr�taire g�n�ral des Nations Unies, M. Kofi Annan et par M. Pascal Couchepin, Pr�sident de la Conf�d�ration suisse, M. Nitin Desai, qui avait particip� au d�bat pendant le forum, a estim� que l'un des changements les plus importants, avec l'arriv�e de nouveaux m�dias comme la diffusion d'actualit�s publi�es sur le web, est le co�t relativement modique de la diffusion de l'information. Toutefois, il reste encore � prendre des mesures importantes pour que les plus pauvres puissent davantage avoir acc�s � ces nouveaux m�dias. La popularit� des t�l�phones mobiles dans les pays en d�veloppement est un exemple encourageant, a soulign� M. Nitin Desai.
Une des manifestations de la journ�e les plus pris�es a �t� la c�r�monie du World Summit Award pour les "World's Best e Contents", qui vient r�compenser dans le monde entier les contenus Internet les plus int�ressants et les plus efficaces pour c�l�brer l'innovation. Pr�s de 136 pays ont soumis des vid�os, des clips et des produits �lectroniques. On a annonc� 40 vainqueurs dans diverses cat�gories, notamment le cyberenseignement, la cybersant�, la cyberinclusion, etc. Une observation importante, la prolif�ration de contenus mobiles en provenance d'Afrique, � l'heure o� le continent se connecte � l'infrastructure mobile. On trouvera d'autres informations sur le site: www.wsis-award.org/.
Protection des enfants sur l'Internet
Lors d'un forum sur les droits relatifs � l'Internet, le Internet Rights Observatory a attir� l'attention du public sur son site web consacr� � la protection des enfants contre les contenus dangereux sur l'Internet (www.internet-observatory.be). Les orateurs ont appel� les gouvernements et les organismes commerciaux � encourager l'utilisation de filtres et de moyens d'authentification pour filtrer les contenus nocifs. On essaie actuellement de cr�er un nouveau nom de domaine de premier niveau (TLD) qui serait exclusivement r�serv� aux contenus appropri�s pour les enfants. Ce nom de domaine pourrait par exemple s'appeler ".kids".
Logiciel libre, soci�t� libre?
Un commentateur bien connu, � propos d'information et de propri�t� intellectuelle, le Professeur Laurence Lessig de l'Universit� de Stanford (Etats-Unis), a parl� d'un projet visant � cr�er des �l�ments culturels/contenus (par exemple, des images, des morceaux de musique, des films, etc.), qui ne soient pas sujets aux formes traditionnelles du droit d'auteur. Les licences d'utilisation de ces mat�riels autoriseraient leur diffusion et leur am�lioration et, dans le m�me temps, encourageraient leur libre utilisation. Certains se sont dits pr�occup�s par le fait que le domaine public des contenus librement disponibles se r�tr�cissait face � l'utilisation accrue des droits de propri�t� intellectuelle.
Le large bande et la mobilit� des TIC pour relancer la croissance de la productivit�
Lors d'une manifestation en liaison avec le Sommet organis�e par la Chambre internationale de commerce (ICC) et le Groupe de coordination des interlocuteurs commerciaux (CCBI) intitul�e "En quoi les TIC sont elles des moteurs de croissance efficaces?", M. Jorma Ollila, P.-D. G. de Nokia Corporation, a d�clar� qu'il consid�rait que les technologies large bande et les technologies mobiles �taient d�terminantes pour la relance de la productivit�. Pour certains orateurs, l'ann�e 2004 sera, apr�s environ trois ann�es de croissance z�ro dans le secteur des TIC, la premi�re ann�e o� l'on recommencera � faire des investissements importants. Les principaux �l�ments de cette relance de la productivit� devraient �tre les cha�nes de l'offre et de la demande que les services fond�s sur le web permettent de simplifier. A cet �gard, le r�le du gouvernement sera le suivant:
Les TIC et les probl�mes de s�curit�
Ces derni�res ann�es, les Etats du monde entier ont adopt� des l�gislations autorisant les gouvernements � acc�der � des donn�es personnelles sur les t�l�communications, par exemple des listes d'appels t�l�phoniques et des donn�es concernant l'activit� des internautes sur le web. Selon un orateur qui a pris la parole lors d'une manifestation organis�e en liaison avec le Sommet, plus la technologie devient sophistiqu�e plus notre sph�re priv�e nous �chappe � travers ces lois. Les enregistrements de donn�es t�l�phoniques ne sont peut-�tre pas tr�s controvers�s mais les enregistrements de t�l�phonie mobile (r�seaux hertziens) peuvent �tre utilis�s pour suivre les d�placements des particuliers.
Les organisations ont un "m�tabolisme lent", a d�clar� un autre orateur concernant les questions de s�curit�; elles sont en effet tr�s lentes � r�agir � des �v�nements comme le piratage, alors que les pirates eux sont dynamiques et s'adaptent tr�s vite. Les organisations doivent pouvoir faire de m�me au risque de devenir les cibles d'attaques incessantes. La solution propos�e ici est de mettre en place un m�canisme de "r�action rapide" au sein de l'organisation. Il ne faut pas non plus oublier les petits avantages dont b�n�ficient les initi�s. On trouvera davantage d'informations � l'adresse: www.diplomacy.edu.
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