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Il invite les responsables de la plan�te � mettre les avantages de la formation � la disposition de tous
Gen�ve, 10 d�cembre � Secr�taire g�n�ral de l'UIT et Secr�taire g�n�ral du Sommet, Yoshio Utsumi a invit� des personnalit�s � stature mondiale � partager les tr�sors des puissantes technologies de l'information et de la communication (TIC) avec les �conomies les plus pauvres, et � en fa�onner l'utilisation en vue d'un monde
meilleur.
"Aujourd'hui, l'information est source de pouvoir et la route qui m�ne aux richesses. Dieu nous a donn� le pouvoir de voir et d'entendre. Nos parents et nos professeurs nous ont enseign� � lire et � �crire et � utiliser l'information pour expliciter le monde dans lequel nous vivons. Maintenant, les technologies de l'information et de la communication suppriment, par leur puissance, les fronti�res du temps et de l'espace, qui longtemps nous ont tenu s�par�s les uns des autres", a-t-il d�clar� � l'ouverture du Sommet mondial sur la soci�t� de
l'information.
"Mais trop nombreux sont ceux qui dans le monde n'ont pas acc�s � l'information et aux outils qui le rendent possible. Tant que subsisteront les injustices de la fracture num�rique, nous ne pourrons pas profiter des promesses du cyberespace, faute d'une conscience claire. Le Sommet est l'occasion unique d'�laborer une conception commune de la soci�t� de l'information naissante tout en nous attaquant aux probl�mes
d'aujourd'hui."
La quantit� d'informations et de connaissances dont nous disposons toujours plus devraient servir un id�al plus noble, comme la paix, la d�mocratie et la libert�, a ajout� M.
Utsumi.
Alors que 54 pays sont plus pauvres aujourd'hui qu'en 1990, les TIC ont un r�le capital � jouer en contribuant � cr�er un monde plus prosp�re.
Ces trois prochains jours, les repr�sentants des Etats, d'universit�s, de la soci�t� civile, de l'industrie et des m�dias travailleront sans rel�che � l'�laboration d'engagements de port�e mondiale afin que les puissants outils d'aujourd'hui soient utilis�s pour satisfaire des besoins � l'�chelle mondiale comme l'illettrisme et la pauvret�.
Organis� sous le haut patronage du Secr�taire g�n�ral de l'ONU, Kofi Annan, le Sommet est coordonn� par l'Union internationale des t�l�communications, institution sp�cialis�e des Nations
Unies.
"Du commerce � la t�l�m�decine, de l'enseignement � la protection de l'environnement, nous avons entre nos mains, � l'int�rieur de nos ordinateurs et dans les cieux au dessus de nous la capacit� d'am�liorer le niveau de vie de millions et de millions d'�tres humains. Mais une soci�t� de l'information ouverte, libre de toute exclusion, profitant � tout un chacun, ne saurait voir le jour sans un engagement plein et entier, sans investissements. Nous nous en remettons � vous, aujourd'hui ici assembl�s, pour r�aliser ces actes de volont� politique", a d�clar� de son c�t� M.
Annan.
Les responsables politiques de plus de 175 pays participeront au Sommet, 10 � 12 d�cembre 2003, pour approuver une conception commune, expos�e dans une D�claration de principes, et pour s'engager � mettre en oeuvre un Plan d'action dans lequel seront pos�s des jalons en vue de faire de cette conception une r�alit�.
Un des objectifs est de connecter tous les villages, toutes les �coles, tous les h�pitaux et tous les �difices publics en TIC d'ici � 2015 et de faire en sorte que la moiti� de la population mondiale ait � sa port�e des TIC. Le plan pr�cise le r�le et les responsabilit�s de toutes les parties prenantes, notamment du secteur public et du secteur priv�.
Ces engagements, on l'esp�re, nous permettront de parvenir plus facilement aux objectifs arr�t�s par les Chefs d'Etat � l'occasion du Sommet du Mill�naire: lutter contre la pauvret� et la maladie, r�soudre le probl�me des sans-abri, enrayer la d�gradation de l'environnement et rem�dier � l'in�galit� entre les genres.
La D�claration reconna�t qu'il faut de toute urgence assurer l'acc�s universel aux TIC et �tendre les infrastructures sur lesquelles ces technologies reposent. Elle rappelle �galement que des environnements propices sont essentiels pour �largir l'acc�s aux technologies et l'utilisation des technologies, et souligne que de gros efforts de renforcement des capacit�s sont n�cessaires pour parvenir � l'acc�s universel. L'importance d'une large disponibilit� d'applications � faible co�t ainsi que du respect du multilinguisme, de la diversit� et du principe d'ad�quation culturelle des contenus est �galement soulign�e.
Les d�l�gu�s se sont accord�s sur tous les points, y compris sur les droits de propri�t� intellectuelle, la gouvernance de l'Internet, le financement du d�veloppement des TIC, les droits de l'homme et la libert� d'expression, questions qui avaient suscit� de vifs d�bats.
A l'ouverture du Sommet, plus de 12 000 d�l�gu�s repr�sentant tous les secteurs �taient accr�dit�s. Cette semaine, environ 200 activit�s seront men�es parall�lement par des organismes scientifiques, l'industrie, la soci�t� civile et les institutions d'assistance, l'objet �tant d'illustrer la "fracture num�rique", c'est-�-dire les disparit�s d'acc�s aux TIC entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres du monde au moyen de d�monstrations de projets � et de nouer des partenariats
pratiques.
Les orateurs qui ont pris la parole � la c�r�monie d'ouverture du Sommet ont insist� sur le fait que le SMSI offre une occasion unique d'acc�l�rer la dynamique des forces technologiques, r�glementaires et �conomiques positives en pr�sence et d'am�liorer la qualit� de vie des populations des pays qui jusqu'ici n'�taient pas connect�s, et ils se sont f�licit�s de ce que le SMSI se d�roule sous le double signe de la coop�ration et du consensus.
Pour citer M. Utsumi, "pendant la derni�re d�cennie, l'acc�s au r�seau t�l�phonique (fixe et mobile) a �t� multipli� par trois. En particulier, le r�seau mobile s'est �tendu en moins de 20 ann�es � un point tel qu'il couvre d�sormais plus de 1,25 milliard d'habitants de la plan�te". Ces chiffres donnent mati�re � esp�rer aux habitants du continent africain, puisque 97% d'entre eux n'ont acc�s � aucun moyen de t�l�communication, quel qu'il soit. Mais s'il est vrai que la fracture num�rique, consid�r�e dans son ensemble, se r�duit peu � peu, en ce qui concerne l'acc�s aux nouvelles technologies telles que le large bande et l'Internet mobile, la situation se d�grade encore.
Le SMSI a pour objet de combler ce foss�, de faire en sorte qu'aucune nouvelle fracture n'apparaisse, de faire en sorte aussi que les TIC soient mises au service d'objectifs sup�rieurs dans le monde entier, et d'instituer la confiance et la s�curit� dans l'utilisation, aujourd'hui, des puissants outils que nous offrent les TIC.
A propos du SMSI:
Le Sommet mondial sur la soci�t� de l'information offre � tous les principaux d�cideurs une occasion exceptionnelle d'�laborer une optique et une interpr�tation communes de la soci�t� de l'information et de traiter l'ensemble des questions qui se posent dans ce domaine. Le SMSI r�unira des chefs d'Etat, des chefs de secr�tariat des institutions sp�cialis�es des Nations Unies, des repr�sentants des organisations non gouvernementales et des entit�s de la soci�t�
civile, des dirigeants du secteur priv� et des repr�sentants des m�dias. Il s'agira d'�laborer une d�claration d'intention affirmant clairement une volont� politique et un plan d'action concret afin de donner forme � la future soci�t� de l'information et de faciliter l'acc�s de tous les pays, qui en ont un besoin urgent, aux technologies de l'information, de la transmission des connaissances et des communications aux fins du d�veloppement.
Le Sommet, dont la tenue a �t� approuv�e par l'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies, sera organis� sous les auspices de Kofi Annan, Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies, l'UIT � l'institution sp�cialis�e des Nations Unies charg�e des t�l�communications � �tant charg�e d'en organiser la pr�paration.
Le Sommet aura lieu en deux phases: Gen�ve (10-12 d�cembre 2003) et Tunis (16-18 novembre 2005). (1f8a81b9b0707b63-19211.webchannel-proxy.scarabresearch.com/wsis)
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