Policy Statement
Guinea

H. E. Mr Talibe DIALLO

Ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l'Information


Excellence, Monsieur le Président de la Conférence,
 
Excellence, Mesdames et Messieurs les Ministres et Chefs de Délégation,
 
Honorables délégués,
 
Mesdames, Messieurs,
 
Permettez-moi tout d’abord, de transmettre au Gouvernement et au peuple du Mexique, les sincères remerciements du peuple de Guinée, et du chef de l’Etat, son excellence  Sékouba KONATE, pour l’accueil chaleureux qui  à été réservé à notre délégation depuis notre arrivée dans votre beau pays.
 
Monsieur le Président, tout en vous remerciant d’avoir accepté d’abriter cette importante conférence, la délégation Guinéenne que je conduis, vous félicite pour votre élection à la présidence de la conférence et vous prie de bien vouloir présenter ses remerciements au peuple du Mexique et à son Gouvernement.
 
Je voudrais également remercier le Secrétaire Général de l’UIT Mr Hamadoun TOURE, et les Directeurs des bureaux pour la parfaite organisation de cette conférence.
 
Mesdames, Messieurs,
 
La conférence des plénipotentiaires de 2010 se tient au lendemain de la conférence Mondiale sur le Développement des Télécommunications,  cette importante rencontre qui nous a permis d’adopter des résolutions relatives à l’amélioration de la structure et de la stratégie de notre organisation,  en vue de mieux prendre en compte l’évolution et les enjeux de la société de l’information.
 
En république de Guinée, depuis la libéralisation du secteur Guinéen des télécommunications, le marché est entièrement ouvert à la concurrence aussi bien pour les services de base que pour les services à valeur ajoutée. Le marché Guinéen compte cinq (5) Opérateurs privés de téléphonie mobile totalisant 3 500 000 Abonnés pour une population de 10 Millions d’habitants.
 
Le cadre réglementaire a été assoupli et le fonds spécial de développement des Télécommunications créé par la loi  No L/18 du 8 Septembre 2005 est devenu fonctionnel. Ce fonds permet de financer le service universel et le renforcement des compétences.
 
L’Autorité de régulation des postes et télécommunications est rendue plus forte  et plus autonome. Un cadre propice est ainsi  offert aux investisseurs.
 
Le Gouvernement Guinéen envisage de placer les technologies de l’Information et de la Communication au centre de son Développement économique et Social.
L’ambition du Gouvernement est de mettre les services des Télécommunications et TIC à la portée de tous les citoyens Guinéens.
 
Mesdames et Messieurs ;
 
La 6ème conférence des plénipotentiaires, tenue à Antalya (Turquie) du 6 au 24 Novembre 2006, avait établi les politiques générales de l’Union, adopté un plan stratégique et un plan financier associé pour quatre années.
 
Nous voilà réunis aujourd’hui pour évaluer le parcours de notre organisation au cours de ces quatre(4) dernières  années  en vue de décider du rôle à elle confié  pour une prochaine échéance.
 
Ce rôle devrait être déterminant dans la réduction du fossé numérique qui sépare de nos jours les pays du monde. Notre Institution devra en effet être capable d’influencer et d’orienter l’évolution des technologies de l’information et de la communication en vue de disposer d’une société de l’information effective et inclusive.
 
Cette instance qui se tient juste  deux (02) mois après la CMDT-10 Hyderabad, permettra sans aucun doute, à partir des synergies et de  la complémentarité, du plan stratégique de Doha et de la déclaration du Sommet mondial de l’Information (SMI), de dégager les priorités, les stratégies et les programmes de l’UIT pour les quatre prochaines années.
 
Nous, pays en développement, fondons un grand espoir à ce que ces priorités, stratégies et programmes nous mènent sur la voie de l’intégration dans l’univers de l’information.
 
Pour cela, il faudrait  que nos préoccupations contenues dans nos propositions régionales, qui se focalisent  principalement sur le développement des infrastructures des Technologies de l’information et de la communication et le renforcement des capacités humaines dans nos pays, requièrent une attention soutenue de l’ensemble des Etats Membres.
 
Pour l’Afrique, cette conférence doit être l’occasion de changer l’image du continent qui doit s’ouvrir à des meilleures perspectives d’avenir et où elle entend prouver sa détermination à briser le cercle infernal de la pauvreté dont souffre nos population.

Cependant, beaucoup reste encore à faire, et pour la prochaine échéance, nous devons mettre à profit la relation étroite qui existe entre les lignes directrices du plan d’Istanbul et celles du sommet Mondial sur la société de l’information pour procéder aux ajustements  nécessaires par le soutien unanime de tous les Etats membres aux initiatives africaines présentées à Doha.
 
Je vous remercie